USL : amener le club au plus haut de son histoire

Rugby XV – Amateurs – Au crible. Honneur. L’Isle-en-Dodon y croit

Des cocottes comme un seul homme, une des forces de l’U.S.L./ Photo DDM, Jacques Coustère

Avec deux matchs à jouer d’ici la fin de la phase régulière du championnat (à Muret le 11 février et réception de Saint-Juéry le 25 février), l’Union Sportive l’Isloise est en position de force dans la course à la qualification. Les hommes du duo emblématique d’entraîneurs Olivier Charlas -Jérôme Suderie (depuis quelque temps, il remet efficacement les crampons, entrant quelques bouts de match) sont actuellement à la seconde place (39 points), à égalité avec La Salvetat, devançant le duo Sor-Agout et Tarascon (34 pts), Saint-Girons étant leader incontesté avec 44 points.

Bref, l’USL a son destin en mains dans la dernière ligne droite qui verra quatre de ces cinq équipes se qualifier pour les phases finales, cela même s’il reste à La Salvetat et à Sor-Agout quatre matchs à jouer et trois à Tarascon. Ces dernières équipes joueront certes entre elles, mais il serait de bon ton pour les Commingeois d’empocher le maximum de points lors de leurs deux dernières sorties pour éviter tout problème. Et ainsi amener le club au plus haut de son histoire.

Car si l’USL était à ce même niveau de la compétition au début des années «90», il n’a jamais décroché la qualification. Vincent Despis, coprésident et talonneur de l’époque, préfère d’ailleurs se dire sous le charme de ses hommes actuels plutôt que de plonger dans ses souvenirs. «Ces gars-là, ce n‘est que du bonheur. C’est un groupe sain, profondément humain. Ils te rendent tellement, c’est un plaisir de s’investir pour eux», souriait-il après la victoire des siens, dimanche, face à Portet.

Un même sourire qui s’affichait sur le visage d’Olivier Charlas, sitôt le coup de sifflet final : «Franchement, en début de saison, nous ne savions pas où nous allions. C’était difficile de se jauger par rapport à un niveau qu’on ne connaissait pas. Mais nous sommes là et bien là. Maintenant, il faut nous accrocher pour garder une qualification avec le meilleur classement possible. Et poursuivre une saison qui, sinon, s’arrêterait beaucoup trop tôt, fin février.» Et retrouver le parfum des phases finales qui, ces dernières années, ont conduit à trois titres ; même si l’ambition est cette saison plus mesurée. Question de lucidité.