PATRIMOINE ET HISTOIRE

Entre Toulouse et Pyrénées, la ville, bourg fortifié du XIe siècle, rappelle les bastides de la région toulousaine.

Les comtes du Comminges l’ont édifiée ; l’un des premiers d’entre eux, Bernard Dodon, lui a donné son nom.

Le centre ville

La place est entourée de maisons typiques du pays gascon, avec leurs auvents et leurs enduits de diverses couleurs, qui cachent les colombages et protégeaient les murs en torchis.

Les ruelles et les placettes moyenâgeuses caractérisent encore le cœur de la ville, qui entourait autrefois le château fort.

L’église

C’est un monument classé.

Son chevet fortifié avec ses deux tourelles, vestige de l’église du château fort, bâti dans le courant du XIIe siècle, date du début du XIVe siècle.

Le clocher, tour à 4 étages de 33 mètres de haut, a été construit un siècle après le chevet. On pénètre à l’intérieur par un portail gothique.

La sacristie romane du XIIe siècle, était l’ancienne chapelle du château.

Les vitraux sont d’Arnaud de Moles, qui a conçu ceux de la cathédrale d’Auch.

Les orgues de la fin du XIXe siècle sont protégés par les monuments historiques.

La mairie

Elle a été édifiée entre 1852 et 1854, est constituée d’un bâtiment central de 12 mètres de hauteur et de 2 halles symétriques de 7 mètres de hauteur.

Son architecture abritait des marchés importants qui se tenaient aussi sur toute la place et au-delà dans la ville. La salle du conseil municipal est décorée par une fresque de Gaston Lagorre. Peinte en 1945/46, elle reprend les thèmes de la vie rurale au fil des saisons.

  • Le Printemps

Face à elle, le même artiste a réalisé en 1946 le triptyque des martyrs du maquis de Meilhan. 76 combattants furent assassinés le 7 juillet 1944 par les Allemands, 24 d’entre eux étaient de L’Isle-en-Dodon.

La Rue Droite

Elle abrite toujours des commerces très actifs. Elle donne sur la porte du Moulin.

À son extrémité, une grande maison du XIXe siècle rappelle l’opulence passée des familles bourgeoises.

La Rue du Bourguet

C’était une rue très commerçante. Son évolution est liée à la transformation du monde agricole au cours des 30 dernières années, aux nouvelles habitudes de société dans un canton exclusivement rural.

La rue longeait au Moyen Âge le couvent des Jacobins, qui abrita à plusieurs reprises les États Généraux du Comminges.

Le Boulevard des Martyrs de Meilhan

L’ancien fossé du bourg fortifié moyenâgeux a été comblé en 1960 pour construire le boulevard. C’est un boulevard circulaire qui cintre le centre-ville.

La Save

Le canal, ancien bras mineur de la Save, alimentait les moulins, puis entre 1888 et 1946, une petite usine électrique.

En 1950, la ville installe à la place de l’usine, et pendant une dizaine d’années, des filtres pour son approvisionnement en eau potable.

Depuis 1980, le bâtiment abrite une salle de réunion : la Salle du Château d’Eau.

La passerelle a été jetée sur la Save en 1901, à l’emplacement de l’ancien pont à 3 arches emporté par la crue de 1897.

Le pont sur la Save, construit en 1901, après les inondations de 1897.

La Save, affluent de la rive gauche de la Garonne, prend naissance sur le plateau de Lannemezan. Son déficit d’eau en période d’étiage est en partie comblé par le système Neste créé au milieu du XIXe siècle. L’eau provient alors des Pyrénées.

Le foirail

Sur la rive droite de la rivière, il accueillait d’importantes foires aux bestiaux, bovins jusqu’en 1950 et aux porcs jusqu’en 1970. Maintenant les promeneurs et les joueurs de pétanque profitent de cet espace.