Trésorerie : les élus maintiennent la pression

En juillet, les élus du canton s'étaient mobilisés sur le marché et étaient allés à la rencontre des habitants pour les informer quant au devenir de leur trésorerie./ Photo DDM, archives Y.CS
En juillet, les élus du canton s’étaient mobilisés sur le marché et étaient allés à la rencontre des habitants pour les informer quant au devenir de leur trésorerie./ Photo DDM, archives Y.CS

La suppression du poste de receveur et le projet d’aménagement/fermeture des bureaux du Trésor Public à L’Isle-en-Dodon sont toujours bien présents dans la tête des élus L’Islois.

Dernièrement, le président de la communauté de communes des Portes du Comminges a adressé un courrier à Pascal Mailhos préfet de la Haute-Garonne et Jean-Luc Brouillou sous préfet. Il souhaitait les alerter et soulignait toute l’inquiétude des élus pour la population et les communes : «L’absence de ce service public de proximité, absolument nécessaire dans notre secteur rural, va accentuer encore la désertification de notre périmètre géographique. Les bureaux L’Islois sont très fréquentés. Ce service public doit continuer à exister sans que la population ne soit contrainte à parcourir des dizaines de km supplémentaires qui engendrent un coût financier, une perte de temps. Une partie des administrés n’est pas en mesure de pouvoir bénéficier des services publics par Internet, manque d’équipement et de connaissances informatiques, mais aussi à cause des problèmes de connexions difficiles dans les zones rurales retirées, d’où la nécessité de participer au Schéma Départemental d’Aménagement Numérique afin d’améliorer considérablement l’accès des foyers et des entreprises à un débit correct. Nous désapprouvons le désengagement de l’État face à cette situation très préoccupante qui diminue un peu plus le service rendu aux citoyens, aux entreprises, aux collectivités et favorise l’inégalité territoriale en matière de service public.

Cette décision ne se justifie pas actuellement, alors que la réorganisation des territoires par la fusion des communautés de communes n’est pas encore effective et qu’il n’appartient pas aux administrations de l’État d’anticiper sur les choix qui seront faits en concertation avec les EPCI».