La passion des trains

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Petits et grands se sont volontiers pressés samedi autour du réseau de train/Photo DDM, YCS
Petits et grands se sont volontiers pressés samedi autour du réseau de train/Photo DDM, YCS
 

Les yeux des enfants brillaient samedi après-midi en regardant la belle maquette de trains que Didier Dupas du Pré Commun avait exposée près des animations lors de la première édition de Save en Folies.

«C’est un réseau de trains à l’échelle 1/160e dit échelle N, N comme neuf millimètres d’écartement de voies» explique-t-il. «C’est un réseau qui date des années 70, sur lequel j’ai rapporté du matériel d’époque puisque je suis particulièrement attiré par le matériel SNCF, donc je reste à cette échelle-là puisqu’on en trouve. Il existe plus petit encore, mais on ne trouve que de l’allemand». Avec à ses côtés son épouse Catherine, qui est plus connue en tant qu’assistante maternelle puisque sa poussette trois places se balade régulièrement dans les rues de L’Isle-en-Dodon, ce passionné des trains renseigne avec un plaisir évident. «J’avais un père conducteur de trains, alors depuis l’âge de 7 ans, je suis vraiment passionné par les trains. Là, les enfants ne peuvent pas jouer avec car c’est trop sensible et trop cher pour se permettre de le faire».

De nombreux visiteurs

Didier a amené plusieurs locomotives, une vingtaine de voitures de voyageurs et une trentaine de wagons marchandises avec un équipement d’éclairage de la plaque, éclairage de bâtiments, une petite pompe à eau pour faire tourner un moulin. «La plaque de soutien est en bois mais le reste est en polyester et un peu dans tous les matériaux possibles, plaques de plâtre, bandes plâtrées, cela se travaille bien. Avec ça, on fait tout et n’importe quoi» précise-t-il. Malgré la chaleur écrasante, les visiteurs sont venus nombreux : «Beaucoup d’enfants bien sûr mais aussi des parents et surtout des papas, qui disent tous la même chose : ils ont tous eu un jour un train électrique à la maison, mais ils ont fait comme moi, ils n’ont pas gardé leur train d’enfant. Moi j’ai replongé dedans !» sourit Didier avec malice.