L’Isle-en-Dodon. Souvenir à la mémoire de Georges Saux

Article publié par La Dépêche du Midi le 24/08/2022

La Gazette du Comminges, Commémorations – Hommages, L’Isle-en-Dodon

Les médaillés. /GDC

Le 16 août 1944, Georges Saux était abattu sur la route d’Espaon par un convoi Allemand qui venait de Lombez et marchait sur l’Isle en Dodon après avoir été dérouté par des maquisards à Cadeilhan. Madame Annie Trulls, présidente du maquis de Rieumes a retracé l’histoire de ce jeune tombé comme terroriste par des barbares alors qu’il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment : « Georges Saux, 25 ans venait de dépiquer à la ferme de Ratio et se rendait en vélo retrouver ses amis en bords de Save pour se laver après cette dure journée. Passés avant lui, ses deux amis Fernand Ratio et Louis Fronton ont essuyé quelques balles sans être touchés. Les Allemands croyant débusquer des terroristes sont montés à la ferme et n’y ont trouvé que des agriculteurs avec une batteuse, ils ont repris la route pour l’Isle en Dodon et ont prévenu un docteur qu’il y avait un blessé… » Une stèle a été érigée route d’Espaon il y a quelque années et la cérémonie à sa mémoire est organisée tous les ans le 16 août par le souvenir Français , présidé par Roland Lévêque, président de l’Isle en Dodon. Beaucoup d’adhérents, le maire de l’Isle en Dodon ,de nombreux maires du canton et des représentants du souvenir Français étaient présents à cette cérémonie devant la stèle , la Marseillaise a retenti , reprise par tous les participants venus nombreux, tous sont allés sous la halle à l’Isle en Dodon. Des décorations ont été remises par le colonel Charlie Mazingue, délégué général du souvenir Français en remerciements pour leur aide et leur soutien : médaille d’argent à Nathalie Mallet et René Rossi, médaille de bronze à Jean-Claude Auriol. Cette manifestation a été suivie par un vin d’honneur. Cet acte a eu lieu il y a 78 ans, mais il ne faut pas oublier cette barbarie qui a envahi la France de 39 à 45. La guerre étant aux portes de l’Europe, par ces temps agités, Il faut faire connaître ces faits aux jeunes générations, afin que l’on continue de dire « Plus jamais cela ! »

Correspondant