L’Isle-en-Dodon. L’objectif de la quête du Souvenir Français

Article publié par La Dépêche du Midi le

Social, Société, Haute-Garonne

Le comité du Souvenir Français de L’Isle-en-Dodon n’a pas pu faire la quête aux portes des cimetières comme en 2019. Photo archives.
Exceptionnellement, cette année, le comité du Souvenir Français de L’Isle-en-Dodon n’a pas pu faire la quête aux portes des cimetières à cause de l’épidémie de la Covid. Cependant les personnes désireuses de faire un don peuvent se renseigner auprès du Souvenir Français comité de L’Isle-en-Dodon Quartier les Bagnères 31230 Molas. L’objectif de leur quête, aucune tombe de « Mort pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon. Cette ambition répond à deux réalités. « Dans les cimetières communaux, un grand nombre de tombes familiales dans lesquelles sont inhumés des combattants « Morts pour la France » sont entrées en déshérence tant à cause de la suppression des concessions perpétuelles qu’en raison des déplacements géographiques des familles » explique un délégué du Souvenir Français, qui souligne : « Signalées à l’abandon, ces tombes sont supprimées et les restes des combattants rejoignent la fosse commune. Ainsi paradoxalement, l’opinion publique accorde aujourd’hui plus d’intérêt aux restes de combattants anonymes découverts sur les champs de bataille qu’à ceux de combattants connus inhumés dans les tombes familiales. Sur le territoire national, plusieurs centaines de milliers de stèles et de plaques ont été érigées ou apposées par les associations d’anciens combattants. La disparition progressive de ces associations entraîne l’abandon de ces sites ». Afin de relever ce double défi, les comités du Souvenir Français entretiennent et rénovent des centaines de tombes en déshérence, fleurissent des milliers de tombes, en particulier dans les carrés communaux mixtes entre le 1er et le 11 novembre et rénovent des centaines de monuments et des centaines de plaques en partenariat avec les collectivités territoriales.
 
 
La Dépêche du midi