L’Isle-en-Dodon. Le séjour de nos amis italiens

Article publié par La Dépêche du Midi le 26/10/2022

La Gazette du Comminges, L’Isle-en-Dodon, Politique

Le comité de jumelage à la mairie de L’Isle-en-Dodon./ GDC.

Avec le Covid-19, les amis du jumelage de Godega di San’Urbano n’étaient pas revenus à L’Isle-en-Dodon et le groupe local non plus. Heureusement il y a les réseaux sociaux pour échanger des nouvelles car l’amitié franco-ttalienne est toujours vivace dans les cœurs. Vendredi 14 octobre, un groupe de 13 amis italiens de Godega accompagné de l’adjointe déléguée aux associations ont fait le voyage. Arrivés vers 13h dans la ville, les retrouvailles étaient intenses et un bon repas préparé par les bénévoles de l’association les attendait. Lionel Welter, maire de L’Isle, a reçu la délégation à la mairie où a eu lieu un échange de cadeaux : un cadre de la foire antique de Godega, un jéroboam de Prosecco Valdobbiadene de la part du comité et une corbeille de produits locaux pour le comité l’islois. Certaines familles l’isloises ont hébergé pendant le séjour des amis italiens. Un week-end intensif les attendait. Le samedi matin, départ pour Albi, cité épiscopale classée au patrimoine de l’Unesco. Accompagné d’un guide, le groupe a pu admirer les peintures de la cathédrale, son chœur, les jardins de la Berbie aux alentours et l’après midi, le musée Toulouse Lautrec. Le dimanche, sortie dans les Baronnies avec la visite de l’abbaye de l’Escaladieu, monument historique où l’exposition le Banquet était encore visible dans les salles du restaurant de l’époque moyenâgeuse. Repas dans un charmant hôtel de Capvern, cité thermale connue. Puis retour à L’Isle-en-Dodon, pour le magistral concert de l’ensemble orchestral Pierre de Fermat qui a été fort apprécié. Le soir, le repas de clôture, à la salle du château d’eau, avec des promesses de visite, des échanges amicaux des messages fraternels s’est terminé, bien entendu, par des chants italiens et français. Le lundi 17 octobre, dernier jour, après la visite du marché de Samatan, il fallait songer au départ, c’est le cœur lourd que les au-revoir se sont échangés mais avec l’espoir de se revoir au plus vite.

Suzanne Fabre