Ils courent pour Médecins du Monde et Goma Espérance

De la bonne humeur à bord des canoës où les participants ont eu parfois un peu de mal à négocier leur demi-tour…/Photo DDM, Y.CS
De la bonne humeur à bord des canoës où les participants ont eu parfois un peu de mal à négocier leur demi-tour…/Photo DDM, Y.CS

Une joyeuse effervescence de ruche bourdonnante régnait dimanche matin autour de la halle où avaient lieu les deux départs du triathlon. Les sportifs sont venus courir pour Médecins du Monde et les enfants du Mali, ainsi que pour l’association Goma Espérance. Les bénéfices seront partagés à parts égales entre ces deux associations. «Goma est une ville du Congo où il y a beaucoup de difficultés, ça se bagarre pas mal» explique René Gineste, président de Solidarité en Pays de Save l’association qui est derrière la manifestation. «C’est un prêtre qui était auparavant à Toulouse qui dirige cela. Il a monté une école et un genre de dispensaire. Nous en sommes sûrs car nous recevons des vidéos qui nous montrent où en sont les travaux et les réalisations».

René Gineste revient sur le parcours : «Ils doivent faire 8,5 km en VTT avec un parcours assez difficile et une côte entre 15 % et 20 %. Ils partent d’ici, font une boucle, reviennent pour déposer leurs VTT et repartent aussitôt en course à pied pour aller rejoindre la base nautique d’Anan. Ensuite, chaque duo prend un canoë et se dirige vers le pont d’Anan, y fait demi-tour puis revient vers la base, pour ensuite repartir en courant pour revenir jusqu’ici. On ne peut pas dépasser trente tandems à chaque départ car nous ne disposons que de trente canoës. D’un autre côté, c’est sympathique car on arrive à gérer plus facilement».

Deux départs avec trente tandems, l’ambiance est gaie, ici, pas de compétition. Il y a même des sportifs qui se déguisent et mettent de l’animation. «Tout le monde est très content car c’est très convivial. Pas d’histoire de premier et de dernier. Bien sûr, il y a forcément un premier mais il n’est pas chronométré. On ne donne pas de temps précis, on est là pour s’amuser et je crois que de ce côté-là, c’est réussi».