600 personnes pour le jubilé du père Gérard
Article publié par La Dépêche du Midi le 11/07/2018
C’était la fête ce dimanche 1er juillet autour du Père Gérard Rey qui célébrait ces 50 ans de sacerdoce dans sa ville natale. Près de 600 personnes étaient rassemblées, certaines venues de loin, des fidèles de ses anciennes paroisses, des amis, sa famille, d’autres plus proches, des amis de jeunesse, des voisins et des membres de l’ensemble paroissial des Coteaux avec qui «Gégé» a déjà tissé des liens forts pendant ces deux années de retraite.
Le mot d’accueil a présenté ce prêtre-compositeur à forte personnalité. «L’abbé Rey a donné sa vraie place de l’église dans la vie communale et ainsi a permis de récupérer beaucoup de brebis égarées. Son empathie, sa bonhommie, son sens de l’échange, son intégration dans la vie quotidienne lui ont ouvert toutes les portes. Avec Gérard, laïcité et église ne faisaient qu’un». C’est ainsi que Claude Rous a présenté celui avec qui il a tant œuvré au sein de l’association «Marie-Louise» en faveur de jeunes handicapés. Une quinzaine de prêtres était là pour partager ce temps fort. Certains comme amis, d’autres ordonnés en même temps que lui. Ils ont pour la plupart connu l’ouverture de l’église suite au concile, véritable «tsunami biblique» pour reprendre l’expression de Claude Rous.
«C’est aussi le testament que nous a transmis le Père Gérard dans son homélie. Une église qui s’ouvre tel un parachute, des prêtres qui sont appelés à travailler en équipe entre eux, mais aussi avec des laïcs. Sa guitare, sa fidèle compagne, était présente aussi. Ensemble, ils ont animé cette magnifique cérémonie avec de nombreux chants ou refrains de son répertoire. Comme chaque fois, l’assemblée était remplie de joie, de foi et surtout de participation active.
Les enfants ont amené des ballons bleus et blancs pour entourer l’autel lors du medley de refrains qui a clôturé la messe» relate son amie d’enfance Marie-Thérèse Briol. Un apéritif fort apprécié a permis de se rafraîchir et de faire quelques pas de danse. Le repas a ensuite permis de poursuivre cette journée sous la halle avec des animations variées. Merci à «Gégé» pour cette vie donnée.