Vincent Despis : «Maintenant, c’est du bonus»

Article publié par La Dépêche du Midi le 15/03/2018

Vincent Despis, coprésident de l’USL./ Photo DDM, J.C.

Qualifié pour les phases finales, le club de L’Isle-en-Dodon est en forme. L’occasion de rencontrer son coprésident Vincent Despis.

Vincent Despis, peut-on dire que les objectifs de la saison sont remplis ?

Effectivement, la qualification en Honneur après deux montées successives est un vrai plaisir pour toutes les personnes qui nous suivent et qui travaillent ensemble depuis trois ans. La différence de niveau avec la promotion honneur est criarde et il a fallu élever notre niveau de jeu. Les joueurs ont su répondre présent en n’ayant qu’un seul match dans l’année sans prendre de points.

Ce qui arrive, c’est du bonus maintenant

C’est ça, j’espère que les joueurs et les coachs vont pouvoir se lâcher et profiter des phases finales en nous montrant tout leur potentiel et du coup, continuer à nous faire plaisir. Le bonus, c’est aussi la continuité de structuration du club avec les U16 de Rémi Rezagui, une équipe créée avec Masseube et Auch, que nous souhaitons continuer tout en conservant notre école de rugby avec Samatan.

Justement, un mot sur ceux du président Daubriac

Il n’y a aucun souci. Nous nous sommes rencontrés récemment, nous avons pu parler des relations de nos deux clubs que nous souhaitons les plus cordiales et constructives possibles. Simplement, le coup de canif annoncé n’a pas eu lieu. Si le LSR a des obligations fédérales, L’Isle en Dodon en a aussi au niveau territorial. Nous devons avoir une équipe de U16 au moins en association avec un autre club. Lombez-Samatan devant en avoir une toute seule, il nous aurait fallu deux équipes U16 pour remplir les obligations de chacun. L’effectif suffisant n’existe pas. Masseube et Auch travaillent bien chez les jeunes et cela s’est fait naturellement, nous les remercions encore pour cela. Pour être clair, je ne pense pas que nous soyons, même en partie, coupables du manque de U18 du LSC, surtout qu’il ne s’agit pas de la même catégorie. Là où je rejoins Eric Daubriac, c’est que cela montre bien les difficultés actuelles du monde rural et de sa désertification, surtout à L’Isle-en-Dodon.

Tout va bien alors ?

Je souhaite le meilleur à Lombez Samatan, que nous puissions chacun répondre à nos obligations d’engagement, tout en conservant nos relations. Donc un maintien pour Lombez ; et pour nous, le frisson des phases finales.