Quand la Semaine bleue fait remonter dans le temps

L’expo «Scènes de vie de Betenza» a beaucoup plu. / Photo DDM

Lors de la Semaine bleue, les rendez-vous intergénérationnels ont été couronnés de succès. L’atelier floral a permis la réalisation de jolis bouquets que les participants ont ramené chez eux, 250 repas ont été servis, la marche bleue vers Saint-Pé d’Arès a mobilisé une vingtaine de personnes, l’atelier pâtisserie a ravi les gourmands, le film «Amour» de Haneke a eu un certain succès mais la sortie du dimanche a été annulée en raison de la pluie annoncée. Le point d’orgue de cette semaine est le gros succès rencontré par l’exposition de photos. Déjà lors de sa mise en place, elle a attiré du monde.

Clichés de la vie d’antan

Marie-José Baurès, présidente du CCAS est très heureuse : «C’est un gros travail mais c’est un pur bonheur car on voit que les gens sont heureux. Un grand merci aux commerçants, aux seniors, aux enfants, aux employés communaux qui se sont impliqués pour la réussite de cette semaine et aux personnes qui m’ont confié leurs photos contribuant ainsi au succès de ce samedi. Cela a permis à pas mal de personnes qui ont 70 ans aujourd’hui de se retrouver, de se rencontrer et notamment des anciens de l’école de L’Isle-en-Dodon. L’expo photos est un gros succès aujourd’hui. On l’a intitulée «Betenza» car cela signifie autrefois, donc forcément les gens sont venus se voir il y a 20 ans, 30 ans, voire 40 ans». Il y a des souvenirs d’école, ceux aussi des filles de l’enseignement ménager de 1962. Des frimousses souriantes que l’on peut parfois reconnaître tapissent les panneaux, tout comme les sourires figés des plus anciens qui sont déjà voués à l’éternité. Plus loin, des clichés de la vie d’autrefois racontent le quotidien des aînés. D’autres photos retracent des évènements tragiques comme les inondations meurtrières de juillet 1977 ou encore l’accident de train le 7 octobre 1930 à Mirambeau qui a coûté la vie à trois personnes dont le curé Dambielle, mis à l’honneur dernièrement à Agassac. Les L’Islois sont restés longtemps sous la halle, à replonger dans leur passé commun.