L’Isle en Dodon à l’heure de ses ambitions fédérales

Article publié par La Dépêche du Midi le

Fédérale 3, L’Isle-en-Dodon

Olivier Charlas, au débriefing à chaud, après la victoire sur Grenade./ Photo Jacques Coustère

En battant Caussade en quart de finale du championnat Honneur d’Occitanie la saison dernière, le 7 avril, l’USL se donnait le droit et l’incommensurable joie d’évoluer cette saison en Fédérale 3. Le plus haut niveau jamais atteint par le club, qui évoluait encore en première série il y a quatre ans. Ce niveau de compétition, les L’Islois l’abordent avec humilité certes, mais sans timidité particulière et surtout pas sur le bout des crampons. Comme le synthétise Olivier Charlas, le mentor des avants Commingeois : «On apprend. Et c’est en apprenant qu’on grandira». Toujours est-il qu’à la fin du premier bloc de trois matchs, l’USL est à l’heure de ses ambitions en pointant à la 5e place de sa poule, avec huit points dans la besace.

«On est satisfaits, confirme Olivier Charlas. On aurait été encore plus satisfaits avec un point de bonus supplémentaire. Face à Condom, on le perd en prenant deux essais dans les 5 dernières minutes. Contre Grenade, on ne parvient pas à inscrire un dernier essai dans les 5 dernières minutes. C’est dommage ; c’est sur ce point qu’il faut qu’on progresse. Car pour le reste, ça va plutôt pas mal. Comptablement, c’est bien, mais sur le plan du jeu aussi. On a quand même marqué 70 points en deux matchs chez nous. On ne propose pas que des ballons portés».

Voyants au vert

Pour autant, la saison est encore longue et rien n’est acquis. «Pour l’instant, les voyants sont effectivement au vert, d’autant qu’on ne compte pas de blessés. Mais je reste méfiant, ce n’était que le premier bloc, qui comprenait deux réceptions. Lors du second bloc, nous allons nous déplacer deux fois pour une réception. On fera les comptes après. Les gars savent bien tout ça. Et ils bossent pour y arriver. Le mercredi, on est cinquante à l’entraînement, le vendredi soixante. On n’y arrivera pas à vingt-deux. C’est tout le club qui y parviendra. Je n’oublie pas que la B est troisième avec 9 points».

Ce week-end, trêve oblige, les joueurs vont se régénérer. «On est sur la brèche depuis la fin juillet, ce repos va faire du bien. Ensuite, on se remobilisera pour aller faire un bon match de rugby à Gimont, le 12 octobre» termine l’ancien 2e ligne. Avec une idée derrière la tête ?

Éric Sentucq