L’atelier bonheur des cousettes L’Isloises

Rose, Colette, Louisette, Christine et Marie-Jo se retrouvent chaque lundi après-midi de 14 heures à 17 heures dans les locaux du CCAS avec un plaisir évident./Photo DDM, Y.C-S
Rose, Colette, Louisette, Christine et Marie-Jo se retrouvent chaque lundi après-midi de 14 heures à 17 heures dans les locaux du CCAS avec un plaisir évident./Photo DDM, Y.C-S
Elles s’appellent Rose, Colette, Louisette, Christine, Marie-Jo et se retrouvent chaque lundi après-midi au CCAS avec un plaisir évident. «Et même un grand bonheur», rajoute l’une d’elles. Elles font partie de l’atelier couture mis en place l’an passé par Marie-José Baurès, présidente du CCAS. Cette année, ces petites mains ont confectionné les chapeaux de Père Noël pour les écoliers du primaire et ceux de Sanarens. Elles ont réparé les draps de la maternelle et maintenant, confectionnent de petits objets pour la fête des jardins le 11 juin. Elles seront certainement sollicitées pour l’atelier théâtre comme l’an passé.

Colette était éducatrice à la DDAS, Rose a été confectionneuse chez Roulaud Guichard pendant 40 ans. Louisette a travaillé dans la même entreprise puis, aide-soignante pendant 25 ans, elle arbore fièrement ses 18 ans de retraite écoulés. Christine, la cadette, est dans la coiffure et confie : «Je viens participer à l’atelier couture et ça me fait un bien fou, c’est formidable !». Ce qui plaît tant aux cousettes lorsqu’elles se retrouvent, c’est l’ambiance. «On est bien ensemble, on n’aurait pas pu tomber mieux. On rigole pendant trois heures comme des folles», expliquent-elles. Elles attendent le lundi avec impatience.

Amies et impliquées dans la commune

«Elles sont devenues des amies, vont à Saint-Gaudens, mangent au restaurant, raconte Marie-Jo. Ce sont des personnes très investies dans la vie locale, qui ont participé pour décorer la ville pour Noël». Christine rajoute : «Nous œuvrons pour notre village». Les tables rapprochées forment un immense ovale avec en son centre, pêle-mêle, des bouts de tissu de couleurs différentes. Au bout de la table, le ronronnement incessant de la machine à coudre accompagne les éclats de rire qui fusent sans cesse. Là, elles confectionnent de petits objets sur la thématique des jardins, des chats, des lézards… des fleurs également. «Ce qui est bien, ça ne coûte pas un centime d’euro à la mairie. On a acheté l’an passé cette machine à coudre à 69 €, le reste est gratuit, on récupère les tissus. «Nous nous amusons, c’est une bonne thérapie» confie Rose. Coup de chapeau à ces dames qui cousent dans l’ombre et toujours pour les autres.