La grande quête nationale du Souvenir Français

Société

Puymaurin est le seul village de l’ex canton de L’Isle-en-Dodon à posséder un carré militaire et celui-ci a été rénové cette semaine. / Photo DDM

Du samedi 28 octobre au jeudi 2 novembre, les quêteurs du comité du Souvenir Français de L’Isle-en-Dodon feront appel à la générosité des L’Islois, des Puymaurinois et des autres citoyens bien sûr. Le produit de la collecte sera reversé pour moitié au siège national de l’association, qui l’utilisera pour sauver et restaurer des tombes (à l’abandon) des combattants morts pour la France. Le Souvenir Français espère que ses quêteurs recevront un accueil favorable et généreux de la part des familles qui viendront se recueillir sur les tombes familiales lors de la Toussaint, aux cimetières de L’Isle-en-Dodon et Puymaurin, ainsi que chez certains commerçants. Le Souvenir Français a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France, ou l’ont bien servie, qu’ils soient français ou étrangers. Il a pour mission l’entretien des sépultures et des monuments commémoratifs, l’organisation d’actions de mémoire pour rendre hommage au courage et à la fidélité de tous ces femmes et ces hommes morts aux champs d’honneur. Les origines du Souvenir Français remontent à la guerre de 1870. Né en 1872 en Alsace et en Lorraine à l’initiative du professeur Xavier Niessen, le Souvenir français n’est pas une association d’anciens combattants. Son financement est assuré par les cotisations de ses adhérents, les dons, les legs. Un appel à la générosité publique a lieu traditionnellement chaque 1er novembre. Fort de ses 200 000 adhérents et affiliés, femmes et hommes de tous âges et de toutes origines sociales, il est présent dans tous les départements de France Métropolitaine et d’Outre Mer et dans 68 pays étrangers. Il compte 101 délégations générales, 1 650 comités, 68 représentations à l’étranger. N’ayant aucune attache politique, libre de tout lien confessionnel ou philosophique, il est ouvert à tous ceux qui, français ou étrangers, ont «une certaine idée de la France» et de l’idéal de liberté pour lesquels nos anciens se sont sacrifiés depuis la révolution. Le bénévolat est de règle pour le fonctionnement de l’association dont les frais généraux sont de l’ordre de seulement 20 % de ses dépenses annuelles.