Une taxe pour le développer le tourisme

Le conseil municipal s’est prononcé sur la taxe de séjour sur son territoire./ Photo DDM, Y.C-S

Lors du conseil municipal de février dernier, François Caraoué, maire de L’Isle-en-Dodon, a informé l’assemblée que la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges avait institué la taxe de séjour sur son territoire à partir de janvier 2018.

Elle a pour but de participer au financement du développement touristique. Les hébergeurs sont donc tenus de collecter cette taxe de séjour auprès des touristes adultes qu’ils reçoivent. La taxe de séjour sera reversée à la communauté de communes qui en confie le produit à l’office de tourisme avec pour mission le développement touristique du territoire.Depuis le 9 février, la mairie de L’Isle-en-Dodon, propriétaire et gérante du village de vacances Le Plech, doit collecter la taxe de séjour, conformément à la réglementation et aux tarifs en vigueur (son montant devra figurer sur la facture du séjour remise au client). Après avoir délibéré, le conseil municipal a accepté cette proposition à l’unanimité.

Les tarifs 2018 du village de vacances ont été fixés et la proposition a été adoptée à l’unanimité. Le maire a également informé les membres du conseil municipal que la taxe de séjour était applicable sur le territoire de la communauté des communes Pyrénées Haut Garonnaises. Là aussi, elle a pour but de participer au financement du développement touristique.

La commune de L’Isle-en-Dodon possède un centre de vacances situé à Chaum et est donc tenue de collecter et de reverser cette taxe. Le maire a proposé de facturer, depuis le 9 février 2018, cette taxe aux personnes adultes qui réservent un hébergement au centre de vacances de Chaum et cela conformément à la réglementation et au tarif en vigueur fixé par la communauté des communes Pyrénées Haut Garonnaises. Le tarif sera ajusté tous les ans en fonction des tarifs appliqués par cette dernière.

Après délibération, la proposition a été adoptée avec une abstention. Jean-Louis Brousse, conseiller municipal, a précisé s’abstenir car il n’approuvait pas qu’une taxe soit collectée par la commune puis reversée à une communauté de communes d’un autre territoire.