Sensibiliser aux autres dès le plus jeune âge

Éducation
Pour une première sensibilisation auprès des maternelles, Xavier Serry a trouvé que c'était très positif.
Pour une première sensibilisation auprès des maternelles, Xavier Serry a trouvé que c’était très positif.

Dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale qui se déroulait la semaine dernière, Xavier Serry de l’association Sportis est intervenu à la médiathèque pour une sensibilisation auprès des grands de l’école maternelle. «L’objectif général, c’est une découverte de l’autre. On est à L’Isle-en-Dodon mais il y a des gens qui sont ailleurs et cet ailleurs est très flou pour les enfants. Le lointain est très flou. Qu’est-ce que signifie «habiter loin» ?. Au début, Xavier Serry a commencé par parler du sud de la France, des Pyrénées à franchir, de l’Espagne, un grand pays à traverser, de la Méditerranée, puis de la voiture sur le bateau pour que les enfants puissent mettre de la distance et qu’ils réalisent que le pays dont il allait leur parler, le Maroc, était réellement loin. Devant des écoliers captivés, Xavier Serry leur a conté le Maroc à sa manière. D’un petit village, Moulay-Bousselham, situé au bord de la lagune, où il y avait des enfants, des écoliers, comme eux. Il avait amené avec lui une malle contenant des objets ramenés du Maroc : un plat à couscous, des habits marocains, un petit chameau en cuir, des babouches, une main de Fatma (berbère, pour éloigner le mauvais sort). Il a fait goûter aux enfants des raisins secs de Tanger, achetés lors de son dernier voyage. Il leur a dit quelques formules d’usage et de politesse, que les écoliers ont eu plaisir à répéter. Symboliquement, ils ont mangé le couscous, à la manière des habitants de là-bas. Par petits groupes, Xavier Serry leur a montré des photos prises dans ce petit village, des photos des enfants, prises dans leur milieu de vie, très différent de celui des petits L’Islois. Enthousiasmés, les écoliers sont repartis avec des images plein la tête et des mots différents, bien conscients qu’il existait un ailleurs et un lointain, mais finalement, pas si flou que cela maintenant…