L’USL remporte la finale de Promotion Honneur

Rugby XV – Amateurs
Le peuple l'Islois a fait un beau clapping pour célébrer la victoire des siens./ Photo DDM, Catherine Magnoac.
Le peuple l’Islois a fait un beau clapping pour célébrer la victoire des siens./ Photo DDM, Catherine Magnoac.

Il y a des choses que des rugbymen victorieux savent bien. Dans un vestiaire, on peut rencontrer des choses étranges. À Ernest-Wallon, les l’Islois ont eu à faire à de gros crocodiles et des orangs-outangs, des affreux reptiles et des gros moutons tout blancs, des chats, des rats, des éléphants. Mais quand on vient de battre Lauzerte en finale de Promotion Honneur, on n’a plus peur de rien… Ce qui faisait d‘ailleurs dire au capitaine Sébastien Arieu, dans un discours improvisé pour ses équipiers : «Je ne vous oublierai jamais».

La belle, la folle aventure de l’USL se poursuit. Un an après l’épopée du championnat de 1re série couronnée de deux titres, l’échelon supérieur n’altère pas l’efficacité des «ciel et blanc». Une nouvelle fois, les l’Islois sont montés à la tribune présidentielle afin de recevoir le titre suprême : mais cette fois-ci, c’était à Ernest-Wallon et le bouclier a été remis par le président de la FFR lui-même, Bernard Laporte. Ce qui laissera des souvenirs à chacun, y compris à Cédric Daignan, pourtant allongé sur les sièges d’une travée à l’heure de la cérémonie, perclus de crampes…

Mais à l’Isle, on pense aussi aux autres et on est vite descendu dans les couloirs attendre la sortie des joueurs de Rabastens, où évolue désormais l’ancien centre de l’USL Vincent Muratet. Histoire d’encourager l’animal qui, 80 minutes plus tard, sera lui aussi sacré champion des Pyrénées de 2e série sous ses nouvelles couleurs. Christophe Lafforgue évoquait quant à lui Pierre Léran, dirigeant emblématique du club, victime d’un terrible accident en février dernier, en convalescence à la clinique de Verdaich. Quant à Antoine Castella, grand blessé du rugby, il est toujours aux premières loges, aux côtés de ses potes. C’est aussi ça un club famille.

Une famille de plus de 500 personnes qui s’est retrouvée sous la halle de l’Isle, dimanche soir, où il était difficile de trouver place. Des gens d’un peu partout, qui suivent désormais la destinée du club et qui constituent une joyeuse armée, bruyante et bigarrée. Et qui fait bloc avec ses joueurs. L’aventure continue ensemble en championnat de France. Pour le plaisir.