L’accessibilité des bâtiments communaux en question

Article publié par La Dépêche du Midi le 31/01/2018

Les travaux de la deuxième tranche d’accessibilité concernent également la salle du 3e âge qui abrite de nombreuses manifestations./ Photo DDM, Y.C-S

Lors du dernier conseil municipal, François Caraoué, le maire, a rappelé que la commune envisageait de procéder aux travaux de la deuxième tranche d’accessibilité des bâtiments communaux. Le montant des travaux prévus en 2018 est de 151 000 € HT répartis ainsi : restaurant village de vacances (16 000 €), pavillon accessible village de vacances (10 000 €), salle de musique-danse (65 000 €), salle du 3e âge (60 000 €).

Le maire a proposé d’ajouter les travaux de mise en accessibilité des tribunes initialement prévus dans la dernière tranche et ce, compte tenu de la nécessité de procéder à une remise aux normes rapide du bâtiment (24 000 €). Le montant global des travaux de mise en accessibilité et des honoraires s’élèverait donc à 210 000 € HT (dont 20 % prévus pour les honoraires estimés). Il a proposé de solliciter les aides de l’État, du conseil départemental, du conseil régional et du FIPHFP selon le budget prévisionnel suivant : subvention DETR (60 %), commune fonds propres (20 %), conseil départemental (10 %), conseil régional (10 %). La consultation pour nommer le maître d’œuvre devrait être lancée début 2018.

Jean-Louis Brousse, conseiller municipal, a contesté le «montant exorbitant au regard du budget annuel et notamment au regard de la baisse des subventions aux associations, motivée par une volonté de faire des économies». Il a déploré qu’aucun ascenseur ne soit prévu pour l’accès aux tribunes alors que c’est le cas pour les locaux de l’école de musique. Il a proposé au maire d’installer l’école de musique dans le collège qui sera libéré par le conseil départemental courant 2020.

Patrick Campguilhem, conseiller, a rappelé que l’actuel collège était en zone inondable, argument majeur justifiant la construction du futur collège. Jean-Louis Brousse a rappelé que ce n’était pas la volonté de l’ancienne municipalité que de bâtir un collège près du lac. De plus, au vu de la diminution des effectifs, il aurait été selon lui «judicieux de restaurer le collège actuel».

Loïc de Bretagne, deuxième adjoint, a précisé que les subventions étaient actuellement en partie dédiées à la mise en accessibilité, cela ne sera peut-être plus le cas à l’avenir. Maryline Soldeville, conseillère, a expliqué son vote (contre) par le fait qu’aucun dossier ou plan n’ait été présenté en conseil municipal. Pierre Raspaud, cinquième adjoint, a déploré le manque de négociations et de débats et a quitté la séance. Après délibération, le conseil municipal, avec quatre voix contre, a approuvé la modification de l’échéancier des travaux (ajout des tribunes).