Christophe Lafforgue intègre le staff de l’USL

Rugby XV – Amateurs – Honneur. L’Isle-en-Dodon

Christophe Lafforgue aura d’autres obstacles à franchir./ Photo DDM, J.C

À l’Isle-en-Dodon, on n’avait plus l’habitude d’être au chômage sportif dès le début du printemps. Après trois titres en deux saisons, l’USL a été frustrée par son élimination dès les quarts de finale du championnat territorial. Dès lors, en bons terriens, ils ont cherché à tirer le positif de la situation. D’abord, après un temps d’hésitation, Olivier Charlas (pour la 4e saison) et Jérôme Suderie (pour la 3e) ont rempilé. Avec la ferme intention d’être moins frustrés à pareille époque la saison prochaine. Le club continue aussi à se structurer : il travaille très tôt son recrutement et le staff s’étoffe avec un 3e larron qui entre dans le jeu : l’emblématique Christophe Lafforgue, qui a décidé de cesser son activité de joueur pour mieux s’impliquer au sein de l’USL. «Le temps était venu d’arrêter de jouer, mes jambes ne manqueront pas à l’équipe», rigole l’intéressé. «Ce n’était pas vraiment prévu, mais l’envie du club de continuer à grandir ensemble m’a motivé à accepter. J’aurai plusieurs missions : je serai entraîneur de l’équipe première avec Olivier Charlas et Jérome Suderie ; je vais également participer à la structuration globale du club, du projet de club-house à la construction d’un organigramme sportif complet. Nous avons déjà validé la participation de pas moins d’une quinzaine de personnes détachées aux équipes seniors. Philippe Soulé et Matthieu Grindes prendront la tête d’une équipe réserve qui aura à cœur de redevenir performante. Se rajoutent cinq soigneurs, deux préparateurs physique, des administratifs et une cellule médicale», détaille l’ancien ailier, enthousiaste. «Le championnat Midi-Pyrénées était très relevé. Je connais bien les bastions forts d’Armagnac-Bigorre, comme Lectoure ou Maubourguet, qui rejoignent la Ligue Occitanie. Ce sera sportivement très dur mais aussi excitant et exaltant. Et puis, les petits clubs Commingeois ont aussi une identité très forte», termine-t-il dans un clin d’œil. La prochaine saison est déjà lancée.